Petite citation de l'article :
Eh non, malgré l'image qui illustre ce billet, la loi de Campbell n’a strictement rien à voir avec les soupes chères à Andy Warhol. Elle doit son nom au sociologue américain Donald T. Campbell et s’énonce de la manière suivante :
plus un indicateur quantitatif est utilisé pour la prise de décision, plus il a de chances de fausser et corrompre le processus qu’il a pour objet de surveiller
. [...] elle met l’accent sur le piège que peut représenter un dispositif de pilotage qui se limiterait à des indicateurs quantitatifs – et a fortiori à de simples mesures et comptages, comme c’est souvent le cas dans les tableaux de bord utilisés par les responsables de Service Client.Pour bien comprendre comment opère la loi de Campbell, il faut se référer à une autre la loi, celle de Goodhart (du nom de l’économiste britannique Charles Goodhart), qui veut que «
quand une mesure devient la cible elle cesse d’être une bonne mesure
». Pourquoi ? Parce qu’elle finit par biaiser insidieusement les décisions que vous prenez : au lieu de mesurer pour savoir où vous en êtes et agir pour améliorer le processus, votre priorité devient d'améliorer le résultat de la mesure et non plus le processus. Entre temps, vous avez perdu de vue votre véritable l'objectif. Dommage !
Je cite un passage de l'article :
Démission
Un salarié qui démissionne n'a pas, en principe, droit au chômage (sauf cas de « démissions légitimes »). Mais le président Macron a souhaité instaurer un droit aux allocations pour les salariés démissionnaires. Selon l'exécutif, cette mesure favoriserait la mobilité des salariés qui souhaiteraient changer d'activité ou créer leur entreprise, en leur assurant des revenus de remplacement le temps de leur changement d'activité.
La loi avenir professionnel (article 49) prévoit ainsi l'ouverture de l'indemnisation aux salariés démissionnaires, mais sous certaines conditions. Pour toucher les allocations, ces salariés doivent naturellement être aptes au travail et rechercher un emploi. Mais ils doivent aussi et surtout avoir un projet de reconversion professionnelle nécessitant le suivi d'une formation ou un projet de création ou de reprise d'une entreprise. Ce projet doit être suffisamment étayé et concret : son caractère réel et sérieux doit être attesté par la commission paritaire interprofessionnelle régionale (nouvel organe créé dans chaque région). Le demandeur d'emploi doit accomplir les démarches nécessaires pour mener à bien son projet, sous le contrôle de Pôle emploi.
Dernière condition : le salarié doit remplir des conditions d'activité antérieure.
Le nouveau dispositif doit encore être précisé par un décret d'application à paraître. Il devrait normalement entrer en vigueur au cours de l'été 2019.
Je propose une nouvelle loi.
Étant donné que les salariés de chez Vuitton sont fiers de porter du Vuitton, je propose la loi suivante :
Chaque individu salarié ou collaborateur d'une entreprise aura l'obligation de consommer dans l'entreprise qu'il sert. Mais il ne pourra consommer que les premiers prix (prix les moins cher).
Les salariés de sodexo aura obligation de manger sodexo tous les midi.
Les paysans devront consommer leur propre récolte.
Les personnes dans la banque devront se domicilier exclusivement dans la banque où ils travaillent.
Les constructeurs du bâtiment, vivre dans des bâtiments construits par eux, où ils se verront affecter le premier prix.
Les fonctionnaires devront mettre leurs enfants dans des établissements publics de type ZEP.
Ainsi de suite...
Les politiciens, exemple de la nation, auront l'obligation de tout consommer en "premier prix" niveau France, afin de vivre le quotidien des plus démunis.
Seuls exclus en terme d'alimentation sont les enfants (-18ans).
Cas particulier : les travailleurs de la boisson, qui auront obligation de consommer tous les deux jours. Les travailleurs du tabac devront eux, fumer tous les jours.
En cas d'invitation d'un salarié ou d'un collaborateur d'une entreprise chez vous, vous devrez lui servir des produits de l'entreprise dans laquelle il travaille et qu'il a l'habitude de consommer.
Les sanctions : 40 000€ d'amende par journée non respectée pour l'individu qui n'a pas tenu son obligatoire et 200 000€ d'amende pour l'entreprise (par jour non respecté également)
En cas délation avec preuves de la part d'un autre individu, celui-ci récupérera la moitié des 40 000€.
Vous avez choisi une entreprise, soyez-en fiers !
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