Ainsi que le prévoient les articles L312-21 et R312-2 du Code de la consommation, le montant des IRA reste plafonné. Les indemnités ne peuvent excéder six mois d'intérêts des sommes remboursées au taux moyen du prêt plafonnés à 3% du capital restant dû avant le remboursement anticipé.
Les pénalités de remboursements anticipés d'un crédit sont à mon sens des clauses abusives qui assurent aux banques que vous allez en baver pour faire racheter ou racheter vous-même votre crédit.
Heureusement, les montants sont majorés. A défaut de toujours pouvoir faire sauter les IRA/PRA, il est aussi possible de négocier leurs plafonds.
Si le casino gagne toujours, la banque ne perd jamais...
La remarque de Gneu est plus que pertinente d'où le fait que j'insiste pour rembourser mon crédit le plus vite possible car en cas de déflation, celui-ci n'est juste plus remboursable du tout.
"Afin de pouvoir dire si un taux bancaire pour un prêt est « intéressant » ou non il faut le comparer à l’inflation réelle ou le pouvoir d’achat de l’emprunteur.
Personnellement si je devais emprunter, je préfèrerais le faire à un taux de 4% dans un économie où l’inflation est de 8% que de le faire à 0% dans une économie où l’inflation est à -2% (déflation).
Des termes tels que « Taux positif » ou « taux négatif » ne veulent pas dire grand chose sans élément de comparaison.
Le piège des « taux négatifs », du genre, tu empruntes 10000 € tout de suite et tu rembourses 9000 € dans les 4 ans à venir, c’est que beaucoup de personnes vont trouver cela génial et tomber dans le panneau car il y a fort à parier que dans les années à venir, le pouvoir d’achat va fortement baisser car les salaires vont baisser, et les 9000 € à rembourser seront très difficiles à rembourser. Beaucoup de ne pourront pas et perdront alors leurs avoirs (maison, voiture, etc.) comme le dit Thierry92.
Pour les banques, un prêt à taux négatif reste une bonne affaire. En effet, lorsqu’ils vous prêtent vos 10000 € au départ, cet argent est CREE (il ne correspond à aucune richesse). Ca ne coûte donc rien (en effort ou en richesse tangible) à la banque de le faire. En revanche, lorsqu’il faut rembourser, le coût est bien réel : c’est celui de VOTRE TRAVAIL. Au final, la banque écrit des 0 et des 1 scripturalement au moment du prêt puis après quelques années récupère votre baraque… Ils ont encore de la marge non ? 😉"
Je ne sais pas quelle langue est parlée en Island (j'imagine l'Islandais) et je regrette que ça ne soit pas le français, l'anglais ou l'italien car j'irai y vivre immédiatement ou presque :(
Bref, l'Islande qui encore une fois a pris la décision de lutter contre les banques internationales et qui s'en sort de mieux en mieux. Précisément, l'Islande ne va pas juste mieux, c'est encore meilleur que cela, elle subit une accélération de son amélioration. Ce qui signifie que chaque jour est meilleur que le précédent et que cet écart sera encore plus important entre aujourd'hui et demain.
Une vielle info de 2009 mais j'imagine que nous avons avancé dans le bon sens en 2014.
Via Orangina Rouge : http://orangina-rouge.org/shaarli/?D-AbpQ