Reprenons l'argument populiste des médias du pouvoir mais de manière honnête.
Le droit de grève est une manière légale pour certains, de faire chier d'autres qui n'ont rien fait, dans l'espoir de faire changer d'avis ceux qui faisaient vraiment chier les premiers - mais qui ne sont pas les seconds -, tout en sachant que les vrais coupables ne seront jamais gênés par les grèves et les grévistes.
Déjà, ça sent le caca ! Je reformule de manière formelle :
- A agresse B.
- B fait grève et pénalise C.
- C n'a aucun moyen d'aider B.
- C n'a rien à voir avec B.
- Sur le fond, C est souvent d'accord avec B en ce qui concerne les raisons qu'a B de faire grève.
- A n'est jamais impacté et poursuit tranquillement sa vie et ses agressions.
Alors pourquoi suis-je contre le droit de grève ?
Parce qu'il s'agit d'un moyen mis en œuvre par le pouvoir oppresseur afin de diviser la population et de régner sur elle... Tranquillement.
Vous souhaitez que les grèves s'arrêtent, soutenez Chouard et Asselineau et aidez-les à organiser une démocratie où la population vote ses lois elle-meme, sans passer par des représentants qui sont des amis aujourd'hui, mais des traîtres futurs.
Voilà
Edit :
En me relisant quelques mois plus tard je me sens obligée de compléter mon propos (qui a une odeur de caca fumé entendons-nous). Je ne suis pas contre le droit de grève. Celui-ci est un outil et être contre un outil, c'est très con ! Un outil n'est ni bien ni mal, il est juste là, prêt à être utilisé.
Mon véritable problème avec le concept de la grève et l'instrumentalisation de celle-ci et je m'explique :
- Les salariés décident de faire grève avec l'accord des syndicats.
- Les syndicats - financés par l'état - s'arrangent pour que la grève pertube les clients mais pas le business derrière.
- Les vrais fauteurs de trouble sont ceux qui détiennent ce "business".
- La grève a permis de diviser la population en trois :
- Ceux qui font grève.
- Ceux qui sont génés.
- Ceux qui en profitent bien parce que les deux premiers vont continuer de se chamailler entre-eux sans jamais venir les importuner et discuter de la source du problème #PaieTaRootCause.
Le problème est que la grève est un outil puissant mais qui demande à la masse des grèvistes :
- Un apprentissage de ce dernier.
- Une compréhension de ce dernier.
- Une stratégie dans son utilisation.
Et à cet endroit, le bât blesse... Les grévistes demeurent la plupart du temps des individus relativement faibles dans notre société (financièrement, culturellement, éducationnellement ; on ne voit jamais des milliardaires faire grève). Je précise qu'ils le sont carrément moins que ceux qui en chient mais qui restent au chaud à gueuler hein. On se place quand même un sacré cran au-dessus des second lorsque l'on fait quelque chose de ses dix doigts comme participer à un mouvement de grève. Mais dans cette roublardise, leurs actions ne font principalement que susciter un conflit.
J'ai envie de dire à tous les grévises (dont j'ai fait partie de nombreuses fois), repensez à la grève des cheminots Japonais : les trains roulaient à la perfection, mais tous les billets étaient devenus gratuits. Moralité, les usagers soutenaient à fond les grévistes puisque tout était gratuit le temps de la grève, et le business qui était à l'origine du problème perdait de l'argent tous les jours, ce qui l'a très vite contraint à réviser sa partition.
Ca c'est faire grève intelligement, mais les syndicats chez nous l'en empêche, sinon plus personne ne braillerait sur les grèves des cheminots français AMHA.
Un article parlant des mécanismes d'optimisation de la JVM. Je me le garde sous le coude pour plus tard
Les mécanismes de JavaScript,