Deux propositions :
- Faites-vous une fleur, regardez cette vidéo (en anglais).
- Faites-vous une fleur, ne regardez pas cette vidéo (en anglais).
Par contre, la seule manière de comprendre pourquoi ces deux propositions sont vraies en même temps, c'est de regarder cette vidéo (en anglais).
Grâce au contrôle des pensées, à la terreur constamment martelée pour maintenir l'individu dans un état de soumission voulu, nous sommes aujourd'hui entrés dans la plus parfaite des dictatures, une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader, dont ils ne songeraient même pas à renverser les tyrans. Système d'esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l'amour de leur servitude.
Le Meilleur des Mondes, Aldous Huxley
Beaucoup citent Georges Orwell et son roman 1984 pour décrire la dictature, mais je fais partie de ceux qui pensent que c'est Huxley qui a le mieux identifié la trajectoire dystopique que nos sociétés empruntent.
Pour ceux qui n'ont pas lu "Le Meilleur des Mondes", sachez que l'idée principale de l'asservissement des peuples réside dans une société d'abondance, où le développement technologique est roi et dont l'attrait qu'il dégage auprès de tous permet aux gouvernements d'organiser une surveillance de masse et un contrôle des pensées, sans révolte ni censure, puisque celles-ci sont volontaires.
Il ne faudrait pas avoir "des idées has been" même si cela nous empêche construire un monde meilleur, il ne faudrait pas "être politiquement incorrect" même si cela nous empêche de penser efficacement nos problèmes et d'échanger à leur sujet, il ne faudrait pas "louper le dernier iBidule trop chic" même si nous y perdons toute vie privée. C'est de cette façon que s'articule la pensée des citoyens du Meilleur des Mondes.
Le génie d'Huxley, c'est d'avoir compris l'âme humaine, d'avoir compris ce qui nous attire éperdument alors que ces mêmes choses peuvent nous nuire. C'est d'avoir compris avant tout le monde que les organes de contrôle d'un oppresseur profiteront bien plus de nous en s'appuyant sur cette nature, qu'en nous harnachant avec des lois rigides, une armée de maintien omniprésente et une organisation inhumaine.
Je résume la thèse de Charles Sannat :
- Georges Soros va attaquer l'euro.
- C'est Vladimir Poutine qui le sous-entendrait.
- Soros veut faire goûter aux euro-sceptiques le chaos d'un effondrement économique avant les élections européennes de 2019 afin de bien voter (c'est-à-dire de voter pro-europe).
Bon, nous sommes le 8 juin 2018. Imaginons que l'attaque monétaire commencera en août / septembre 2018, les premiers effets d'un niveau national se percevront à partir de janvier mais plutôt vers mars 2019. On prend rendez-vous les amis ?
C'est aussi surprenant que terrifiant.
Je copie-colle le résumé du discours de Georges Friedman, géopoliticien américain pour Stratfor devant le Chicago Council (du 4 février 2015) :
"
1 – L’Europe n’existe pas
2 – Seule une union Allemagne-Russie pourrait nous menacer, ça n’arrivera jamais
3 – L’armée ukrainienne est une armée US, nous donnons nos médailles à leurs soldats méritants
4 – Nous livrons des armes dans tous les pays de l’est européen, même en Ukraine
5 – Notre but est d’installer un cordon sanitaire autour de la Russie
6 – Nous intervenons militairement dans le monde entier, nous dominons les océans et toute la terre
7 – Nous faisons battre nos ennemis entre eux, c’est cynique mais ça marche
8 – Les attaques préventives déstabilisent les ennemis, nous faisons ça dans toutes les guerres
9 – Nous installons des régimes favorables à nos intérêts
10 – Nous sommes un empire, nous ne pouvons pas nous relâcher
11 – L’Otan doit occuper tout l’espace terrestre entre la mer Baltique et la mer Noire
12 – Nous ne savons pas ce que va faire l’Allemagne, elle est dans une situation très difficile
13 – Nous ne voulons pas d’une coopération entre le capital financier et technologique allemand et les ressources de matières premières russes, les USA essaient d’empêcher ça depuis un siècle. Le destin de l’Europe dépendra de la décision des Allemands, où vont-ils diriger leurs exportations? "