À voir / écouter (en anglais).
En substance, l'argumentaire du chroniqueur-humoriste est que la mouvance trans suit depuis quelque temps une courbe qui relève d'une mode alors que la dysphorie de genre est censée être une maladie très peu répandue. Aux USA, les chiffres récents montrent que cela toucherait entre 20 et 60% des jeunes (le covid ce n'est rien à côté).
Le problème est que des enfants et pré-adolescents, autant perdus qu'impressionnables, pris dans le jeu toxique des réseaux sociaux qui les poussent au narcissisme et à la course aux likes, demandent à ce qu'on leur fasse l'irréparable en leur amputant leurs organes génitaux ou en les plaçant sous bloqueurs d'hormones.
Le problème c'est qu'entre 6-14 ans, personne n'a le recul nécessaire pour comprendre ce qu'une telle transformation a d’engageante et en quoi elle est irréversible ! Les pauvres se retrouvent quelques années plus tard, stériles avec un corps mutilé.
Ça m'a fait penser aux tendances émo, gothiques, métal, etc qu'on a tous plus ou moins traversées.
En écoutant le show, je me suis souvenue de mes doutes profonds fin de collège et début de lycée où justement, je me sentais attirée par les personnes qui m'impressionnaient, peu importe leur sexe et je me suis questionnée sur mon homosexualité potentielle (chose que je n'ai jamais été finalement, mais pression sociale tout ça).
J'étais juste adolescente, un peu paumée face à mon corps qui changeait et les premiers désirs qui naissaient, comme tout le monde en fait. Aujourd'hui, on m'aurait collé une étiquette LGBT++ et qui sait ce que la pression sociale m'aurait poussée à faire (déjà que les copains et les copines n'aidaient vraiment pas à l'époque).
Bref, c'est censé être drôle mais je n'ai pas ri, par contre certaines phrases m'ont touchée profondément en me rappelant de vieux souvenirs que j'avais effacés.