En l’absence de possibilité de poursuites devant la justice française ou européenne, une question s’impose alors : comment percer aujourd’hui le mur d’indifférence politique et médiatique ? Si les récentes alertes des associations à l’adresse des ministères de l’Intérieur et de la Santé, ainsi que du Défenseur des droits ne seront évidemment pas suivies d’effets, le rapport sur les lieux de privation de liberté en France du Comité Anti-Torture du Conseil de l’Europe qui devrait être rendu public en cours d’année 2019 permettra-t-il enfin d’appeler par son vrai nom ces multiples cas de torture dont l’Etat français se rend coupable chaque jour ?
Rappelez-vous ce que j'écrivais ici. Les violences policières que rencontrent les Gilets Jaunes existent depuis bien longtemps, la seule différence est qu'elles ne touchaient qu'une certaine partie de notre population.
L'article en lien relate les témoignages d'anciens détenus concernant les actes de torture voire de barbarie sur les prisonniers français... De torture... En France... Le "Pays des Droits de l'Homme"... Suis-je la seule à ne pas faire un lien entre les mots "torture" et "droits de l'homme" ?
Il est urgent d'empêcher les criminels d'entrer dans la police, d'agir sous couvert de la police et de rester dans la police. Je lance le hashtag #PourUnePoliceExemplaire