Description : nous pouvons y voir un premier policier (sans numéro matricule ?) qui porte un coup de matraque sur le mobile d'un gilet jaune parce que ce dernier film les violences policières. Or un second gilet jaune film cette scène et se fait matraquer à son tour pour les mêmes raisons mais par un autre policier (sans numéro matricule ?) qui couvre les méfaits de son complice-partenaire. Or ce second gilet jaune avait une gopro avec laquelle les deux scènes furent filmées #CestLaRépréception.
Aparté : lorsque l'on recoupe ces deux scènes avec celle-ci je pense que l'on comprend mieux dans quelle mesure il y a de la vermine dans les deux camps non ?
Parce que l'on m'a posé la question récemment, au sujet des violences de tous bords, sachez que je me positionne ainsi :
- Si les policiers ne tapent pas alors les manifestants ne doivent pas taper non plus.
- Les manifestants doivent pouvoir accéder aux institutions et les bloquer sans que la police ne les en empêche (préfectures, Élysée, Assemblée Nationale, Sénat, mairies, conseils régionaux, etc).
- Les institutions qui ne peuvent pas être bloquées et pour lesquelles la répression policière violente et armée est légitime sont celles d'intérêt public (hôpitaux, cabinets médicaux, aéroports - si et seulement si des avions sont en attente d'attérissage -, casernes de pompiers, soupes populaires, centrales énergétiques).
- Si les policiers tabassent pour rien des personnes amoindrîtes (enfants, grand-parents, handicapés) alors rendre les coups est légitime.
- Si les policiers n'ont pas de matricule visible sur eux, alors leur désobéir est légitime.
- Si les policiers n'ont pas de matricule visible sur eux, alors rendre les coups qu'ils portent est légitime.
- Si les policiers s'en prennent aux journalistes, médecins, avocats, opposants politique sans provocation ni raison de sécurité, alors rendre les coups est légitime.
- Si les manifestants agressent quelqu'un ou cassent, dynamitent, brûlent quelque chose, alors la police doit et peut intervenir, même violemment !
Bref, je pense que vous m'avez comprise. La police a une obligation sociale et morale d'être irréprochable. Dans tous les autres cas, elle doit perdre instantanément toute légitimité.