Je cite HowTommy :
Si on veut être tolérant, il faut être intolérant envers l'intolérance. Tolérer des propos fascistes c'est être soi-même fasciste.
En quoi consiste le fait d'être intolérant avec les fascistes du coup ? Ma question est de savoir ce qu'il faut faire :
- Les museler ? Dans ce cas ils vont se radicaliser à l'ultime extrême du fait de ce rejet total.
- Les expatrier ? Ok mais vers où ? Quels pays les accepteraient et sous quelles conditions ?
- Les tuer ? J'en parlais ici.
Dès l'instant où l'on se prétend intolérant avec les intolérants - à l'instar des antifas - il faut définir en quoi consistera notre intolérance. Si celle-ci consiste en la violence, alors tant que l'on n'assassinera pas ces "fachos intolérants" cette violence ne servira à rien car on ne peut pas convaincre quelqu'un par la force.
Il faut bien comprendre que je considère les fachistes, les racistes, les homophobes, les xénophobes et les antifas comme des personnes malades. Elles ont toutes ce point commun de vivre ou d'avoir vécu une immense souffrance et souhaitent en balancer dans la gueule autant qu'elles en ont pris.
Face au racisme et à la haine, face au rejet de l'autre, il faut faire usage de la force pour défendre la vie de chacun. Une fois que les racistes & co ont remarqué que tant qu'ils ne frappent pas nous ne parons rien, alors il faut amorcer un dialogue. Et c'est là une forme de "Djihad" contre soi-même (pour rappelle, non je ne suis pas musulmane). Il faut trouver la force de comprendre l'origine du racisme chez l'autre et argument par argument, point par point, lui montrer que tout n'est pas aussi noir ou aussi blanc.
Il y a un film qui illustre ce fonctionnement, il s'agit de chef d’œuvre American History X.
J'invite tous les antifas qui me lisent à y réfléchir. Êtes-vous parvenus à réduire sensiblement le nombre de racistes en suivant aveuglément le paradoxe de l'intolérance ?