N'essaie pas de faire plier le gouvernement car c'est impossible. À la place, essaie de comprendre l'effroyable vérité. Il n'y a pas de gouvernement, seulement des banques et des corporations...
C'est un très bon résumé que Korben fournit de notre situation : nous sommes dans un état policier, lui-même épié par un autre état (les US) sans aucune personalité politique suffisamment courageuse pour mettre un terme à tout ça (coucou François Hollande).
La liberté d'expression est une notion garantie par la Déclarations des Droits de l'Homme, cependant en France, nous avons surtout le droit de nous taire. En effet chez nous, on censure, on musèle mais surtout pas on accorde le droit de s'exprimer librement sur tous les sujets.
Cette censure se cache derrière les inculpations d'incitation à la haine, à la haine raciale ou dans une moindre mesure au trouble à l'ordre public... La mécanique est simple, puisqu'une communauté proche du gouvernement ne veut surtout pas entendre ou voir quelque chose, cette même communauté va s'arranger pour faite interdire, par la loi, ce qui la dérange. Or comment est-il possible de faire la différence entre le bon et le mauvais si tout est filtré, épuré, censuré ? Comment être certain que ce que l'on censure depuis tant d'années soit bien néfaste et dangereux pour le bien-être de tous ; surtout s'il nous est impossible d'y réfléchir, de se documenter et d'en débattre ?
Sans même sombrer dans l'extrême, il y a encore 50 ans à peine (ndr : nous sommes en 2013), il aurait été impossible d'imaginer le droit de vote pour les femmes. Imaginez une seule seconde que sujet ait été placé sous le couvert de la censure... Ce que nous refusons aujourd'hui sera peut-être le normal de demain sans pour autant que cela soit un mal.
L'argument en faveur de la censure que j'entends le plus souvent est : "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres"... Donc si je désire évoquer un sujet qui dérange certains, ces fameux "autres" ont le droit de me faire taire ? (oÔ) En réalité, cela revient à dire que ces personnes disposent de plus de droit que moi. Si ces personnes ne veulent pas m'entendre alors qu'elles ne m'écoutent pas, si elles ne veulent pas me lire alors qu'elles ne me lisent pas !
En fait, ce qui les dérange c'est de savoir qu'il existe une autre personne ne pensant pas du tout comme elles. Non ça c'est trop, il faut la faire taire ! Ils ont pourtant la liberté de ne pas y prêter attention mais préfère ne se focaliser que sur cela. Le pire c'est que ce genre d'individus se posent hypocritement en défenseurs des droits fondamentaux et comment ? En bridant, en muselant, en censurer la "mauvaise" parole, celle qu'on ne veut surtout pas laisser dire.
Faire l'apologie du nazisme (point Godwin), de la violence ou de la pédophile c'est horrible, néfaste, à vomir ! Et oui, des personnes peuvent se laisser convaincre par ces thèses immondes comme l'a démontré un abruti moustachu qui agitait les bras très fort ; mais je me demande surtout combien de personnes se laissent convaincre parce qu'elles ont en elles, la pression considérable de vouloir dire quelque chose, la volonté de faire sortir une idée, même bénigne et que l'état le leur interdit. Ces personnes là, à terme, passent à l'acte, bien silencieusement et sans rien dire...