Je me heurte au choc culturel du monsieur de la chaîne Decrypteur.
Comment parvenir à faire société avec des hommes comme lui lorsque l'on est une femme non-musulmane ou non-pratiquante ? Je veux dire que manifestement le monsieur est pacifiste, mais cela n'enlève rien à tout le mépris qu'il a pour des femmes non-croyantes ou ici une femme qui s'émancipe de chaînes religieuses.
Échantillon des propos :
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Arrêter de porter le turban et prétendre que l'on est toujours autant croyante c'est faire le prosélytisme de la mécréance et de l'apostasie. Le turban est une règle, arrêter de le porter fait de Mennel une moins bonne croyante, il y a des règles.
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Chanter en public, légitimer la musique, dire que l'on aime la musique en public, c'est un pécher et c'est vraiment très grave ; au point où le narrateur dit ne pas vouloir donner d'exemples pour ne pas choquer (J'ai été estomaquée par celui-là).
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Mennel dit "je ne me sens plus le besoin de suivre une religion", le narrateur répond du tac-o-tac "comme si il y avait plusieurs religions" sous-entendu, il y a l'Islam qui est la vraie religion... Toutes les autres doivent être des histoires pour enfants... (Honnêtement, j'ai rigolé)
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Considérer comme licite la musique, le mariage temporaire, la consommation d'alcool, c'est être un hérétique, d'ailleurs ce sont des savants qui l'ont dit. (Là aussi j'ai rigolé)
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Oser dire en public, comme Mennel, que ce sont nos actes et ce qu'on a dans le cœur qui définissent ce que nous sommes et non les pratiques que nous suivons comme le voile c'est tenter d'influencer des musulmanes vers Satan, c'est mal et ce n'est pas avoir le cœur pur.
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Dire "avant je portais le voile, maintenant je ne le porte plus" cela revient à dire "je me plais dans la mécréance, je me plais à me mélanger avec les mécréants" (le "se mélanger avec les mécréants" est un marqueur fort qui démontre que cette personne ne considère pas les athées ou les agnostiques comme les autres. Il ne s'intégrera jamais avec eux. Il ne les traitera jamais comme ses semblables).
Les religions sont une bonne chose, surtout quand les femmes appliquent à la lettre les règles strictes du patriarcat le plus religieux.