Très bon résumé de l'UPR concernant la triple privatisation d'ADP (Aéroports De Paris), d'Engie et de la FDJ (Française Des Jeux), je cite l'article :
Au jour du 18 mars 2018, 45 députés sur 577 viennent de voter en catimini à 6h15 du matin la loi PACTE (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) dans laquelle se cachent la privatisation des Aéroports de Paris, de la Française des jeux et d’Engie, ainsi que la suppression des tarifs réglementés du gaz, la réglementation de l’assurance-vie et la modification des seuils sociaux ! La loi est définitivement votée le 11 avril 2019.
La société ADP en quelques chiffres
– 571 millions de profits en 2017 et 610 millions d’euros en 2018.
– Au 1er semestre 2019, bénéfice net en hausse de 22% par rapport au 1er semestre 2018 et son trafic passager en hausse de 3%
– L’état a encaissé en cash sur ADP 174 millions d’euros en 2018, soit en 13 ans 1,5 milliard €
Le gouvernement veut donc utiliser l’argent issu des privatisations ADP, FDJ et Engie pour :
Désendetter l’Etat alors qu’il peut emprunter à taux zéro.
Et alimenter un « fonds pour l’innovation » de 10 milliards d’euros.Ce fonds devrait rapporter, selon les calculs de Bercy, 200 millions €.
Les dividendes de ces trois sociétés privatisées rapportent chaque année à l’état environ 800 millions € ; du cash dont l’Etat a grandement besoin. (en 2018 610 millions pour ADP, 90 millions pour FDJ et pour Engie 112 millions (2,7 milliards x 4,15% de participation de l’Etat).
Alors pourquoi faire une si mauvaise opération quand on sait que :
Ce fonds d’investissement sera sujet à la perte de valeur, particulièrement en cas de crise financière ou de chute du marché et ce alors que le recours à l’emprunt pour financer l’innovation, projet par projet, ne coûterait pratiquement rien à l’état, compte tenue de la faiblesse actuelle des taux d’intérêt à long terme (emprunt à zéro pourcent).
Pourquoi L’Etat a-t-il alors besoin de se désengager d’actifs tangibles de sociétés qui qui lui rapportent 3 fois plus actuellement (800 millions €) que les intérêts hypothétiques de ce fonds de l‘innovation (200 millions €) ?
Et pourquoi l’Etat ne profite-t-il pas des dividendes conséquents distribuées par ces trois sociétés, pour se désendetter ? Et du même coup préserver ses participations dans des sociétés en situation de monopole qui lui rapportent beaucoup d’argent ?
Pourquoi alors cette cession qui s’apparente à un véritable dépouillement des Français ?
Cherchez l’erreur … ! Parlez-en autour de vous.
Et déposer votre soutien à la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris.
Un article de Jacques-Eric responsable de la 6ème circonscription
Je le rappelle, je ne suis pas contre les privatisations en règle générale, d'autant que l'état incarne toujours l'oppresseur dans ma conception de la société. Cependant, lorsque le bien-être collectif perd son financement en privatisant des entreprises qui rapportent déjà plus que les privatisations envisagées, mon pragmatisme me fait m'y opposer et j'hurle au voleur et au scandale !
Je vous conseil le livre "Pilleurs d'état" de Philippe Pascot pour comprendre le degré d'immondice et de corruption des "élus".