Je suis d'accord avec tout sauf sur le dernier paragraphe :
Et comme le sexisme est avant tout une affaire d’hommes, petit guide pratique à la gente masculine : arrêtez de nous fixer, de nous parler ou de nous sourire alors qu’on ne vous calcule pas, arrêtez de mater et de filmer des seins et des fesses comme s’ils ne nous appartenaient pas, arrêtez de nous donner des surnoms et de nous renvoyer à nos “qualités féminines”, arrêtez “d’aider” vos meufs à la maison et prenez vos responsabilités, renoncez de temps à temps à votre surexposition médiatique et faites-vous remplacer par vos collègues femmes, éduquez vos fils au respect du consentement et à l’expression non-violente de leurs émotions, renseignez-vous sur les problématiques féministes, arrêtez de prendre toute la place, arrêtez de nous couper la parole et de parler plus fort que nous, en bref fermez-la et laissez-nous vivre.
On ne demande pas à un oppresseur/ennemi de changer pour soi. Non, on amorce le rapport de force et on le contraint à changer contre son gré. Il faut militer pour des Lois dures, avec des peines fortes et une justice immédiate.
Il faut s'atteler à enseigner le respect mutuelle et réciproque des deux sexes dans des cours à l'école (j'ai même envie de dire le respect tout court du regard que je pose sur la société française).
Les hommes n'ont pas de problèmes avec le sexisme parce qu'ils sont le problème du sexisme. Tout ce que Eugénie P. décrit est un problème de femmes que nous seules pouvons régler. Alors créons un conflit et gagnons-le mais ne leur demandons rien. Il s'agit d'une conquête sociale à gagner et du terrain à leur prendre et non d'un geste à leur réclamer et qui par je ne sais quelle gentillesse nous pourrions obtenir de leur part.
C'est la même chose avec les politiques ou avec les 0.1% les plus riches, jamais ils ne changeront sauf si nous nous en prenons à eux directement.
Via je ne sais plus qui (pardon).