C'est suffisamment rare pour être noté: une personne ayant porté des accusations d'antisémitisme vient d'être condamnée pour diffamation.
Michel Collon a porté plainte après qu'un internaute a publié sur facebook un commentaire dans lequel il le traîte d'antisémite, suite à la parution de son livre Israël, parlons-en.
Les détails sont dans l'article. Mais en gros, l'internaute (qu'il a fallu retrouver) n'a pu prouver ce qu'il avançait en aucune façon. Et a donc été condamné (des jours-amende avec sursis, c'est la Suisse).
Mais comme cela est rappelé, ce jugement est loin d'être la norme.
Je recopie ici le dernier paragraphe de l'article:
"Mais des textes similaires ont en revanche passé la rampe au niveau du Parlement européen avec l’adoption d’une résolution invitant les Etats membres à intégrer dans leur droit interne une définition élargie de l’antisémitisme. Celle de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) qui qualifie d’antisémite le fait de nier au peuple juif le droit à l’autodétermination. Ou d’estimer que l’Etat hébreu serait raciste. Ou encore, en appliquant des doubles standards, en exigeant d’Israël un comportement que l’on n’exigerait pas d’une autre nation démocratique. La Grande-Bretagne et l’Autriche ont déjà fait leur cette définition.
Et un débat est en cours en France."
Bref, la dictature de la pensée a de beaux jours devant elle.