Le dépeçage de la France continue de plus belle.
D'autant que les entreprises (les grandes hein) ont finalement trouvé comment capter leur part du gâteau grâce à une stratégie de victimisation consistant à demander à l'état (i.e. le contribuable) de tout payer à leur place (salaires, cotisations, prêts, loyers, ...). J'ai particulièrement aimé le coup des salariés bénévoles, acceptant de leur plein gré de travailler sans contrepartie, afin de participer à l'effort de guerre, et surtout pour éviter à l'entreprise de licencier en masse. Tu parles d'un choix.
Et ah oui, la réforme des retraites est remise sur le tapis. Elle est toujours demandée par Bruxelles.
Tant que les gens ne se décideront pas à établir une hiérarchie de priorité dans les luttes, tout le monde y perdra.
Enfin, non. Pas tout le monde. En effet, un groupe de personnes bien conscientes de leurs intérêts, les riches, fait exactement ce qu'il faut pour assurer son avenir. Ces gens sont organisés, méthodiques, prennent des décisions et anticipent l'avenir avec des années d'avance, et ont une résilience quasi parfaite.
Si vous faîtes partie de ce groupe : félicitation, ne changez rien. Vu la conjoncture, les pauvres continueront d'assurer votre avenir pour longtemps. Sinon (comme c'est le cas de 95% de la population), il serait temps de penser à privilégier le bien commun au lieu des intérêts privés (certains pourraient dire sectaires), qui ne servent en réalité qu'à noyer l'effort collectif dans une cacophonie de revendications dignes d'une liste à la Prévert. Rien de tel pour appliquer la fameuse stratégie du diviser pour régner :
En politique et en sociologie, diviser pour régner (du latin divide et impera) est une stratégie visant à semer la discorde et à opposer les éléments d'un tout pour les affaiblir et à user de son pouvoir pour les influencer. Cela permet de réduire des concentrations de pouvoir en éléments qui ont moins de puissance que celui qui met en œuvre la stratégie, et permet de régner sur une population alors que cette dernière, si elle était unie, aurait les moyens de faire tomber le pouvoir en question.