L'évolution du taux d'imposition des hyper/ultra/méga-riches de 1950 à nos jours pour les Etats-Unis... En passant, le graphique animé rend très agréable l'appréciation du problème.
Conclusion rapide : à chaque fois qu'un hyper/ultra/méga-riche ne contribue plus à financer la société, à travers l'impôt dont il s'évade, vis-à-vis de l'argent qu'il a pu acquérir grâce aux infrastructures de cette même société... Eh bien les individus font de moins en moins société.
En quoi les individus font-ils moins société ? C'est simple, impôts = maintient des biens et des services communs. En supprimant l'impôt nous avons systématiquement moins de biens et de services communs.
Les effets de cette perte illégitime de financement se constatent par la suppression des hôpitaux publics et communs, par la suppression des écoles publiques et communes, par la suppression du système de retraite public et commun, par la suppression de la sécurité sociale publique et commune, par la suppression... Vous m'avez comprise.
Pour pour ceux qui croient encore que la richesse s'obtient simplement par le talent, essayez de devenir milliardaire au Bangladesh ou en Irak en étant né orphelin ? Mouais... Pas facile à imaginer n'est-ce pas ?
Et justement, si cela vous paraît aussi difficile c'est parce que vous avez inconsciemment intériorisé l'idée que la structure familiale dans laquelle un enfant grandi ainsi que la classe sociale dont il bénéficiera dès la naissance vont conditionner ses facteurs de réussite toute sa vie ne serait-ce que par le réseau d'influence dans lequel il pourra se développer (cf. Jean Sarkozy, fils de l'ancien Président, qui n'est pas plus diplômé que cela et qui siège toujours à l'EPAD si je ne m'abuse).