Deuxièmement, la description du racisme systémique s'appuie sur une analyse économique du racisme. C'est sa grosse différence d'avoir l'antiracisme fainéant qui pense que le racisme se limite à des problèmes de gentillesse. [...] L'antiracisme sérieux a d'ailleurs eu de longue date des dialogues avec le marxisme et s'est complètement emparé de cette école de pensée.
Au contraire, plus je discute avec des partisans de la théorie du racisme systémique et plus je m'aperçois que la notion de classe sociale est complètement évincée au profit de quelque chose que je ne sais pas vraiment nommer mais dont la définition est l'intersection des points suivants :
- Personnes d'une même couleur (ou variation de couleur).
- Personnes issues d'une même origine ethnique ou nationale.
- Personnes partageant une même religion.
Donc je ne vois pas en quoi "l'antiracisme sérieux (sic) a d'ailleurs eu de longue date des dialogues avec le marxisme" puisqu'il en évince totalement la base, à savoir les notions de classes et de lutte des classes.
Bref, le mot fourre-tout que ces personnes emploient pour éviter le mot "race" c'est "culture" et de facto ce rassemblement uniquement entre "semblables" en excluant d'office tout ceux qui sont "dissemblables" (physiquement hein, parce que le milieu social ne compte pas), bah désolé mais je trouve cela raciste. Alors on parlera de "communautarisme" pour avoir bonne conscience ou encore "d'entre-soi" à l'image de ce que font les bourgeois mais sans se rendre compte du paradoxe d'abandonner le vivre-ensemble et intrinsèquement le "lutter ensemble" pour le "on se débrouille très bien entre-nous, entre racisés et sans vous les non-racisés".
N.B : je réponds ici uniquement au commentaire de Riff, je n'ai pas encore lu le thread Twitter qu'il propose.