Un zoom sur l'explication des risques (j'ai mis entre triple-dièses les parties les plus important à mon sens) :
"La chirurgie peut être programmée dès 14-15 ans et jusqu'à plus de 80 ans. Plus que l'âge, c'est l'état général de la personne et de sa mâchoire qui compte. Certaines maladies rendent l'anesthésie générale (prévoir lien vers article) ou l'intervention chirurgicale plus risquée. La mâchoire doit quant à elle comporter suffisamment d'os et de bonne qualité, les dents y être suffisamment accrochées. Le chirurgien s'intéresse aussi à la musculature, aux traits du visage et aux mimiques faciales.
Le Dr Kerbrat insiste sur les répercussions psychologiques du traitement. À l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière où il exerce, les patients bénéficient systématiquement de consultations spécialisées avant et après l'intervention : " Cette précaution élimine les demandes disproportionnées ou pathologiques ( dysmorphophobie...)." Elle permet aussi de s'assurer que la personne a compris le principe et les risques du traitement, qu'elle est suffisamment motivée pour le suivre.
Si certaines complications sont communes à toute chirurgie (saignement important, infection...), d'autres sont plus spécifiques. La plus fréquente concerne la mâchoire inférieure.
Elle renferme un nerf sensitif que le chirurgien peut accidentellement blesser, ce qui provoque une perte de sensibilité de la lèvre inférieure, du menton et parfois de la langue.
" Cette complication n'a pas de répercussion esthétique et reste le plus souvent transitoire.
Elle survient dans 5 à 10 % des cas"
, précise le Dr Kerbrat. Lorsque l'intervention concerne la mâchoire supérieure, la perte de sensibilité touche la gencive et les dents supérieures."