Le titre de mon poste est trollesque mais c'est volontaire et je m'en explique. Le véganisme prône l'absence de souffrance et d'exploitation animal (car l'exploitation c'est une maltraitance). En ce sens, les véganes ne font pas que consommer des produits exclusivement végétaux, mais font en plus attention au fait qu'aucun animal n'a été exploité lors de la production de ces produits végétaux.
Et c'est là que le bât blesse, car la production végane mondiale repose sur deux choses :
- La monoculture de masse.
- L'enrichissement des sols via des engrais et du pétrole.
À ces mots vous devriez commencer à deviner où je veux en venir. Il existe un cycle du vivant et ce cycle embarque et alterne les êtres végétaux et animaux lors de ses différentes phases. En favorisant les monocultures (le soja si cher aux véganes par exemple), vous brisez le cycle du vivant et vous tuer bien plus d'animaux qui vivent dans les sols (vers, insectes, puis par transitivité oiseaux, rongeurs, mammifères, etc) que si vous consommiez de la viande dans un mode de production respectueux de ce cycle et que l'on nomme la permaculture.
Et l'immense problème, corollaire de cela, c'est que les vers sont à la richesse des sols ce que sont les abeilles à la richesse des plantes. De facto, employer les animaux pour produire toute sorte de choses comme des légumes est nécessaire, parce qu'un tracteur qui ne consomme pas de pétrole pour couper votre herbe ou de pesticides pour l'empêcher de repousser, puis qui vous permet de labourer vos champs, ça s'appelle un cheval...
Je m'aligne totalement sur ce que dit la chaîne Ma ferme autonome où son auteur explique que la plupart des véganes sont des personnes aisées et urbaines qui concentrent leurs efforts sur ne pas pour améliorer les choses car sinon, elles auraient quitté la ville. J'ajoute et je rejoins l'image en lien de ce poste pour dire que ces véganes urbains et riches se considèrent souvent comme étant de "meilleures personnes" ayant "élevé leurs standards".
Je n'invente pas ces mots, ce sont littéralement les paroles de véganes que je côtoie car dans mon secteur d'activité où nous constituons effectivement une jeunesse bourgeoise, parisienne, gâtée et pourrie pouvant se payer tout ce que ses propres parents ne pourraient rêver de s'offrir, c'est ce qu'ils me disent.