L'émission de France 5 sur les opérations chirurgicales orthodontiques.
Dommage que je n'ai que 2 min 18 sec à vous proposer :(.
Un zoom sur l'explication des risques (j'ai mis entre triple-dièses les parties les plus important à mon sens) :
"La chirurgie peut être programmée dès 14-15 ans et jusqu'à plus de 80 ans. Plus que l'âge, c'est l'état général de la personne et de sa mâchoire qui compte. Certaines maladies rendent l'anesthésie générale (prévoir lien vers article) ou l'intervention chirurgicale plus risquée. La mâchoire doit quant à elle comporter suffisamment d'os et de bonne qualité, les dents y être suffisamment accrochées. Le chirurgien s'intéresse aussi à la musculature, aux traits du visage et aux mimiques faciales.
Le Dr Kerbrat insiste sur les répercussions psychologiques du traitement. À l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière où il exerce, les patients bénéficient systématiquement de consultations spécialisées avant et après l'intervention : " Cette précaution élimine les demandes disproportionnées ou pathologiques ( dysmorphophobie...)." Elle permet aussi de s'assurer que la personne a compris le principe et les risques du traitement, qu'elle est suffisamment motivée pour le suivre.
Si certaines complications sont communes à toute chirurgie (saignement important, infection...), d'autres sont plus spécifiques. La plus fréquente concerne la mâchoire inférieure.
Elle renferme un nerf sensitif que le chirurgien peut accidentellement blesser, ce qui provoque une perte de sensibilité de la lèvre inférieure, du menton et parfois de la langue.
" Cette complication n'a pas de répercussion esthétique et reste le plus souvent transitoire.
Elle survient dans 5 à 10 % des cas"
, précise le Dr Kerbrat. Lorsque l'intervention concerne la mâchoire supérieure, la perte de sensibilité touche la gencive et les dents supérieures."
Voici quelques liens pour une amie qui se risquerait à une chirurgie de la mâchoire.
Un commentaire de praticien :
"Sans connaître les particularités de votre cas, nous ne pouvons répondre que de façon “générale”. Voici quelques points concernant la correction des “Classes 2″ :
- Le premier point à préciser est qu’une chirurgie orthognathique est indiquée lorsqu’on désire corriger un déséquilibre important entre les mâchoires (problème squelettique).
- Ce problème peut se manifester dans une ou plusieurs des 3 dimensions; d’avant-arrière (dimension sagittale), en hauteur (dimension verticale) ou en largeur (dimension transverse).
- En général, si le problème est assez sévère pour justifier une intervention chirurgicale, il est permis de croire que cet aspect est décelable dès le diagnostic ou l’analyse initiale du cas.
- Cependant, certains cas peuvent présenter des déséquilibres de mâchoires modérés qui peuvent être traités avec une “compensation” dans la position des dents sans avoir à corriger le déséquilibre entre les mâchoires. Ceci peut constituer un certain compromis tout en s’avérant une solution acceptable, tant du point de vue fonctionnel qu’esthétique et doit être présenté au patient ainsi.
- Si l’orthodontiste vous a parlé d’une chirurgie pour votre cas (probablement un avancement mandibulaire), c’est qu’il considère que le décalage entre la dentition du haut et celle du bas ne peut être comblée par des mouvements dentaires seulement.
- Un facteur important à considérer dans la planification de la correction des “Classes 2″ est le potentiel de croissance du patient. Si l’orthodontiste considère que la croissance résiduelle peut être favorable en aidant le déplacement de la mandibule vers l’avant, il peut avoir tendance débuter les corrections de façon conservatrice et ne proposer une chirurgie qu’en dernier essor si la croissance n’aide pas à corriger le décalage des mâchoires. Le patient devrait idéalement pouvoir être informé de ces différentes alternatives et options de traitement lors de la consultation ou de la présentation de cas initiale.
- Chez les adultes, il n’y a évidemment plus de croissance alors la chirurgie peut devenir la seule option réaliste pour corriger d’importants décalages entre les mâchoires.
- Finalement, pour des raisons hors du contrôle de l’orthodontiste ou du patient, il est toujours possible qu’un cas évolue différemment de ce qui était planifié au départ et nécessite un changement au plan de traitement pouvant requérir une chirurgie."