Youtube m'avait suggéré de regarder le premier épisode de Domestic na Kanojo il y a une douzaine de jours. D'habitude je filtre les propositions Youtube mais nous étions le vendredi soir juste avant la semaine de confinement alors je me suis dite "aller pourquoi ne pas essayer"...
Ainsi j'ai découvert le premier épisode après avoir envoyé ma moitié jouer avec son téléphone au lit, puis j'ai regardé l'intégralité de la saison 1... D'une seule traite. Vers 2h-3h du matin, impossible de dormir alors j'ai commencé à lire le manga et pour tout vous dire, je n'ai fait que ça du week-end. Ensuite j'ai relu quatre fois chacun les 267 chapitres publiés en à peine 10 jours.
Je suis littéralement tombée A-MOU-REUSE de ce manga.
J'adore le style de ses dessins, j'adore les personnages, j'adore son atmosphère, j'adore l'humour, j'adore les petites scènes de vie, j'adore le dilemme qui ronge Natsuo entre les deux femmes qu'il aime, j'adore les rebondissements, j'adore les histoires secondaires, les personnages secondaires (Momo u da Best Gurl - No 1 dizurv u). Bon il est axé fan-service (mais c'est un Ecchi / Shonen donc pas étonnant), j'aurai aimé plus de mecs à poil (dans tous les cas, ça m'aide à dessiner).
J'ai éprouvé à chaque fois les peines de Rui et Hina, j'ai éprouvé le tiraillement de Natsuo, ses angoisses, ses peurs et sa détresse, je me suis sentie retomber amoureuse comme lorsque j'étais adolescente, j'ai revécu ma grande séparation en Italie et ma relation à distance qui a brisé mon couple et qui m'avait brisée aussi. J'ai revécu mes deux premiers coups de foudre avec E et S et à quel point j'avais eu envie de mourir lorsque cela c'était terminé (déjà quand E avait dû partir à l'autre bout de la France à la rentrée de septembre, mais surtout quand S m'avait quittée en toute surprise alors que notre couple était parfait pour moi).
Je me suis sentie revivre comme lorsque j'étais jeune, innocente, avant de me prendre tous ces trucs dans la figure. Domestic na Kanojo n'est pas le manga de l'année, mais c'est mon manga de cœur, loin de la finance, loin des guerres, loin des épidémies. C'est un manga qui parle d'une destinée belle et tragique, qui associe joie et mélancolie, espoir et tristesse. L'un ne va jamais sans l'autre et le peu qu'on s'y implique, on y redécouvre tout ça en ayant mal mais en étant heureux.
P.S : à Hélène, j'ai repensé à toi lorsque tu sortais avec Céd et tu me disais en sautillant comme un kangourou "je me sens heureuse, je me sens amoureuse" et rien que pour ce souvenir, passer autant de temps à tout lire, ça valait le coup.