Après avoir fait venir des centaines de milliers (sinon des millions) de personnes qualifiées de réfugiées, les politiciens allemands en mal d'électeurs se décident subitement à rétablir un contrôle aux frontières "afin d'assurer la sécurité de la population". On croit rêver.
Comme les pays frontaliers de l'Allemagne n'ont pas les moyens d'accueillir les refoulés à la frontière allemande, ils vont probablement suivre le mouvement. Sauf la France bien sûr, qui ne saurait aller contre les préceptes de la Sainte Union Européenne.
Les partis dit d'extrême (gauche et droite) vont en faire leurs choux gras.
De là à voir le début de la fin de l'UE, espérons.
Un historique de toutes les décisions prises ces dernières semaines par les pays du continent européen en rapport avec le COVID-19, qui montre de façon claire qu'en cas de crise, c'est bien au niveau des états nations que les décisions sont prises. Et personne ne s'occupe plus de la prétendue "construction européenne", ni de l'espace Schengen.
Je rappelle que la Suisse ne fait pas partie de l'Union Européenne. Et pourtant l'UE continue de lui faire du chantage.
Cette fois, sous prétexte d'harmonisation du contrôle des armes à feu, les Suisses ont été contraints de voter un texte dont ils ne sont pas à l'origine, sous peine d'être exclu de l'espace Schengen (même si juridiquement l'UE et Schengen sont deux accords différents). Cela aurait eu des répercussions au niveau économique que le pays ne pouvait se permettre.
L'UE, cet espace de paix et d'échanges, où même les voisins doivent s'aligner sur une politique qu'ils n'ont pas choisi.