Tout un tas de sources venant des pays de l'axe du bien, et qui parlent des néonazis en Ukraine.
Petit conseil de propagande de guerre pour les nuls : dans le monde des gentils, les journaux ne se font certes plus censurer par l'Etat (c'est le capital qui procède à la censure). Les lecteurs ont donc accès à l'historique des publications sur des dizaines d'années. Des recherches simples permettent donc de se rendre compte de la cohérence des propos publiés, et de la capacité des journaux à prendre leurs lecteurs pour des andouilles, en retournant leur veste dès que la tendance l'exige.
Alors bien sûr la Russie pratique une forme de censure étatique (je rappelle que la censure ne concerne pas uniquement l'interdiction de tenir certains discours, mais procède également de la manipulation de l'information) à l'égard de la presse. Dans le monde civilisé, ce sont les multi-milliardaires possédant les médias qui s'en occupent. Chacun peut choisir son poison.
Etant donné l'hystérie collective qui a cours depuis quelques semaines (et que les médias amplifient autant qu'ils le peuvent), il est sain de se méfier (encore plus qu'à l'accoutumée) des informations qui circulent au sujet de l'Ukraine (quelles que soient les sources). Mais je suis étonné que la question des néonazis ukrainiens fasse l'objet de tant de débats et de contre-vérités, alors qu'en quelques recherches, il est simple de retrouver des enquêtes des années passées (dans des publications de toutes les tendances) qui montrent (images à l'appui) l'existence de ces groupes.
Billet détaillé, sourcé et documenté, ou l'on apprend que Roman Protassevich (opposant politique arrêté en Biélorussie il y a quelques jours), n'est pas aussi irréprochable que ce que les média et les gouvernements "occidentaux" voudraient nous faire croire.
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