Amazon emploie des milliers de personnes à travers le monde pour analyser les échantillons de voix issus d'Alexa. Ces échantillons servent à alimenter la base de données d'Amazon afin d'"apprendre" à Alexa à "mieux comprendre les utilisateurs et à mieux répondre à leurs besoins".
Sauf que le truc reste allumé en permanence, et que les employés :

• tombent sur des conversations privées, envoyées par erreur car le machin a estimé qu'il devait s'activer ;
• sont témoins d'atteintes aux personnes (bande son de tentatives de viols). Quand ils demandent quoi faire, on leur dit gentiment que Amazon n'a pas à intervenir ;

Bref. Un article à lire par ceux qui voudraient essayer "parce que c'est cool".
Non seulement je n'aurai jamais de truc comme ça chez moi et dissuaderai sans relâche mes proches de s'en procurer un. Mais si je m'aperçois que j'entre chez quelqu'un qui en possède un, je sortirai aussitôt pour n'y jamais remettre les pieds. Le fait que certains renoncent à leur vie privée ne doit pas empêcher les autres d'y tenir.

#NSAlexa