Je relaie ce post de François Asselineau paru sur facebook qui décrit une nouvelle macronnerie.
Les sommets du pouvoir sont en train de virer carrément à la maison de fous. Alors que la situation est plus explosive que jamais et que les sondages indiquent qu'au moins 70 % des Français ne croient pas que le pseudo-"Grand débat national" répondra en quoi que ce soit à leurs demandes, Sa Majesté Macron Ier, a encore désespéré ses derniers supporters ce 15 janvier.
Alors qu'il se livrait à une énième "opération de com'" en se rendant en Normandie pour lancer officiellement le "Grand débat national", Macron s'est une nouvelle fois métamorphosé en Ubu roi, le célèbre personnage loufoque de la pièce de théâtre d'Alfred Jarry.
Ubucron Ier, époux Trogneux, a en effet profité de ce grand jour pour :
a)- insulter de nouveau les Français pauvres : sous couvert de vouloir «responsabiliser» les personnes en situation de pauvreté car «il y en a qui font bien», il a jugé approprié de dénoncer les autres «qui déconnent».
(Source : https://francais.rt.com/france/57955-macronjuge-q-partie-gens-situation-difficulte-deconnent-critiques-fusent?fbclid=IwAR3ypG9Mfckh1SQRnXmgotFkY9stTD9SJC9mV6w8ND3kSC-b9mx_zBZi5EQ )
b)- décider que toute personne portant un gilet jaune dans un rayon de quelques centaines de mètres autour de sa personne serait sommée de le retirer, sous peine de recevoir une amende de 135 € !
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois car des mesures similaires ont déjà été observées depuis le début du mouvement. Lors de l'acte 5 de la mobilisation le 15 décembre dernier, un journaliste de RT France avait filmé une scène montrant les forces de l'ordre faisant retirer leurs gilets jaunes à des manifestants pour pouvoir quitter l'avenue des Champs-Élysées.
Or, toutes ces décisions sont des abus de droit et contreviennent aux principes fondamentaux de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (DDHC) de 1789 qui fait partie de notre Constitution.
En particulier, comme il n'existe aucune loi interdisant le port du gilet jaune dans l'espace public, ces mesures arbitraires concernant des personnes allant et venant dans un espace public constituent des violations des articles suivants de la DDHC :
"Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi."
"Art. 5. La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas."
"Art. 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis."
"Art.8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée."
Ces propos et ces décisions, délirants dans la bouche d'un chef d’État aux abois, confirment que Macron ne tourne décidément plus rond. Même en mettant de côté les rumeurs parisiennes qui assurent que le locataire de l’Élysée abuserait de la "poudre blanche", force est de constater que de plus en plus de rats continuent à quitter le navire de la Macronie en folie.
Rappelons-nous que l'on apprenait il y a quelques jours que pas moins de 7 conseillers ou proches de Macron étaient partis ou sur le point de partir.
(cf. https://www.upr.fr/actualite/france/pendant-que-macron-et-son-gouvernement-foncent-dans-le-mur-et-que-lelysee-sombre-dans-une-ambiance-irrespirable-les-rats-quittent-le-navire/?fbclid=IwAR0GyDU6Oi6mv-bilGcph24kQphmiJbGMt4E-93i6H2UCOrrekq5PNHMSw8)
À ce premier convoi de rescapés, il faut en ajouter d'autres : on apprend maintenant qu'au cours des derniers jours, ce sont trois membres de cabinet, notamment à Matignon, qui ont été discrètement nommés à de beaux postes de pantouflage.
C'est évidemment le signe d'une fin de règne annoncée. Au moins celle d’Édouard Philippe, qui ressemble de plus en plus à un ectoplasme. Sinon celle, tant espérée, de Macron lui-même.
Une chose est sûre : chaque jour qui passe confirme l'urgence de lancer la procédure de destitution d'Ubumacron.