Des données intéressantes qui appuient le choix d'une plus grande taxation, sinon d'un suppression, de l'héritage.
Bon, par contre, je trouve qu'il insiste trop sur le côté égalité des chances, qui, je le rappelle, est une expression de la langue de bois. Car comme le dit Franck Lepage, l'égalité des chances ça revient à dire : quand vous êtes au départ d'une course, que vous soyez un lapin ou une tortue, la ligne de départ est la même.
En effet, résumer l'égalité des chances d'avoir la vie qu'on aura choisi à la quantité d'argent dont on dispose, c'est oublier tout ce qui touche à l'éducation, au cadre de vie, aux fréquentations (et aux réseaux de contacts qui viennent avec), etc. Le patrimoine ne se compte pas qu'en euros.
Et puis avec un âge moyen d'héritage aux alentours de 50 ans, la stratégie qui consiste à attendre que Tata Fernande casse sa pipe est quand même un peu risquée ...
Quelques pistes pour commencer à y réfléchir.
Et si l'idée de supprimer totalement l'héritage (et j'entends par "héritage" l'argent mais aussi le foncier ou tout bien matériel ou financier) donne des boutons à certains qui croient que transmettre une maison payée en 25 ans équivaut à transmettre des dizaines de millions voire des milliards d'euros à ses enfants, il existe aussi la possibilité d'instaurer un impôt progressif sur l'héritage. Par exemple en disant que :
Dans tous les cas, les conséquences d'une limitation voire d'une suppression totale de l'héritage méritent d'être étudiées. Et il est proprement hallucinant de constater que ce sont généralement ceux qui ont pas ou peu à transmettre (comparé aux fortunes indécentes des grands possédants) qui sont les plus farouches détracteurs de la taxation/suppression de l'héritage.
Et pendant ce temps, ce sont les mêmes familles qui se transmettent les mêmes fortunes depuis des générations, et qui influences et parasitent tout ce qu'ils peuvent, afin de servir leurs intérêts.
Pensez-y.