Voici l'histoire :
Stephen Pettitt devait se faire remplacer une valve cardiaque. Le chirurgien a programmé l'opération, et informé le patient qu'il l'opérerait à l'aide d'un robot.
L'opération débute. Le chirurgien en chef est dans sa machine, et des médecins se tiennent prêt à intervenir juste à côté du patient. Le chirurgien n'étant pas physiquement dans la salle d'opération, une caméra lui transmet des images, et un micro lui permet de communiquer avec le personnel dans la salle. Voyant que les choses avaient l'air de bien se passer, ces derniers quittent la salle d'opération en plein milieu de l'intervention, laissant les infirmières à leur sort.
C'est là que le cauchemar commence.
Au beau milieu de l'opération, le robot a commencé à ne plus répondre aux commandes, a blessé une infirmière, et s'est mis à "coudre" le coeur du patient à des endroits où il n'aurait pas dû. Le chirurgien n'étant pas physiquement dans la salle d'opération, il se faisait entendre tant bien que mal en gueulant dans le micro, qui n'émettait qu'un son faible, que l'affolement et les cris du personnel couvraient absolument. Les infirmières ne pouvaient bénéficier de l'aide des médecins superviseurs, car ceux-ci étaient allé boire un café au bar du coin.
Pendant ce temps, la scène virait au film d'horreur. Le robot, à force de planter ses aiguilles dans le coeur du patient, projetait tellement de sang partout, que la caméra permettant au chirurgien de voir s'obstrua complètement.
Il a donc fallut retirer les points de sutures du coeur (qui commençait à ressembler à un steak tartare). Malheureusement, le patient est mort avant que la situation n'ait pu être contrôlée.
Apparemment, le médecin avait séché des séances d'entraînement au maniement du robot, et n'avait pas informé le patient que l'opération était somme toute plus risquée que si un humain s'en chargeait. Je ne donne pas cher de sa peau (un père de trois enfants, mort des suites de négligences caractérisées, abandon de poste des assistants ...) et de la prime d'assurance de l'hôpital.
C'est beau la technologie.
Bon, ça remet le personnage au rang d'être humain imparfait.
C'est la première vidéo de cette chaîne que je regarde, mais je l'ai trouvée très bien faîte et hautement informative.
Mon passage préféré ? Apprendre que le God Save The Queen est une adaptation d'un Te Deum (écrit par Jean-Baptiste Lully) en l'honneur de Louis XIV pour fêter son rétablissement à la suite de l'ablation de sa fistule anale.